L’église est ouverte aux visiteurs tous les jours de 8h à 17h.
Depuis le 8ème siècle, l’église est un peu le miroir à voir :
La crypte, traditionnellement tombeau du Saint, est la partie la plus ancienne et forme une « confession », avec l’ancien autel situé au-dessus.
La voûte de la nef lambrissée de bois peint.
Les deux chapelles seigneuriales de la Renaissance.
Deux vitraux sont du 16ème siècle, les autres du 19ème.
Un mobilier remarquable tel le lutrin ci-contre, des coffres, les fonts baptismaux, le reliquaire de Saint-Viâtre en argent, le reliquaire de Saint-Loup en bois doré récemment classé.
Paysans travaillant dans les bois de chêne.
Extrait d’un chapiteau du porche, partie très ancienne de l’église ayant échappé à la destruction du XVème siècle. Une dédicace a en effet été célébrée en 1476.
Le polyptyque est un ensemble de quatre volets peints sur leurs deux faces, destiné probablement à un retable formant huit tableaux de 1,40m x 0.70m. Ces peintures non signées mais attribuées habituellement à l’école flamande du début du 16ème siècle, sont réalisées à l’huile sur bois, avec mise en œuvre de la perspective, techniques encore rares à cette époque.
Une face illustre la vie de Saint-Viâtre, l’autre la passion du Christ.
Certains y voient l’influence du maniérisme italien, surtout pour la partie traitant de la « passion », permettant de lier cette réalisation artistique à la campagne d’Italie de François 1er, à laquelle participe Eberhard von Lupfen.